J’ai appelé ; pourquoi personne n’a-t-il répondu ? Ésaïe 50.2
L’astronome Flammarion, trop occupé, n’avait guère le temps de lire son abondant courrier. Un jour, il reçut un télégramme : « Veuillez répondre à la lettre qui va suivre : le notaire attend. » La lettre arriva, recommandée : « Cher et honoré Maître, je vous ai écrit avant celle-ci quatre lettres, dont une en vers. Je conçois qu’absorbé par vos nombreux travaux, vous n’ayez pas le temps d’y répondre. Mais je vous en prie, répondez au moins OUI ou NON à l’offre réitérée que je vous fais d’une maison. Je suis âgé ; mon testament est en cours de rédaction, et le notaire attend. »
Flammarion répondit OUI et c’est ainsi qu’il hérita de l’immeuble qui devint l’Observatoire de Juvisy. Il s’en fallut de peu qu’il rate cet héritage.
C’est infiniment plus qu’un héritage terrestre que Dieu nous offre. Jésus a quitté la gloire du ciel pour venir nous révéler l’amour de Dieu son Père, à notre égard. Il a dit : Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père, et je vais vous préparer une place... Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que là où je suis, vous y soyez aussi.1 Cependant, après notre vie terrestre, Jésus n’oblige personne à venir au ciel. Il nous appelle seulement à répondre à son appel. Ne pas répondre équivaut à dire NON. Mais, croire en sa mort et sa résurrection et répondre OUI à son appel, c’est recevoir son héritage éternel.
Lucien Clerc
1 Jean 14.2-3
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 14, versets 16 à 24.