Pire que le deuil

Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a uni. Matthieu 19.6

Sur le terrain de la vie sociale, il n’est, dans la Bible, nulle question qui fasse l’objet d’exhortations plus claires que les relations familiales. On ne saurait donc s’étonner que ce soit, par contre, la cible favorite de Satan, le Destructeur.

Le psychiatre Boris Cyrulnik écrit : « Pour les adultes, le danger réside principalement dans le risque de mort. Pour les plus jeunes, il est avant tout dans la séparation d’avec les parents. »

La présence du père et de la mère, si imparfaits soient-ils, représente, pour l’enfant, comme les fondements mêmes de la vie. La mort de l’un des deux est une expérience profondément douloureuse, mais acceptable parce que “naturelle”. Il n’en est pas ainsi du divorce et de l’absence de référence certaine qu’il entraîne quasi toujours dans la relation de l’enfant avec, au moins, l’un des parents. Il est toujours ressenti comme un renversement des valeurs.

Nul doute que cette profonde perturbation fut l’une des raisons pour lesquelles Jésus établissait fermement la nécessité de la pérennité du lien conjugal.

Mais il est également significatif de découvrir par ces mots de l’exhortation : Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni, la dimension “divine” du mariage. Mari et femme – bien sûr – s’y engagent, mais c’est Dieu qui les unit au-delà de l’officier d’état-civil.

Plus que jamais, il importe de s’en souvenir à une époque où ce fondement est si aisément bafoué.

Richard Doulière

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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 6, versets 1 à 9.

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