Ô mort, qu’est devenue ta victoire ? Ô mort, où est ton dard ? 1 Corinthiens 15.55
Il serait insensé de vouloir absolument gommer la mort de sa pensée ou de son horizon. C’est une réalité incontournable. Mais de quelle manière en affrontons-nous l’inévitabilité ? Est-elle pour nous le roi des épouvantements selon l’expression de Bildad1 ou bien un ennemi vaincu, privé de son aiguillon selon le texte que citait l’apôtre ?
Cela dépend de notre situation relativement à Dieu.
Parlant de la mort de son père, Ingrid Betancourt écrivait : « Ce qui a soulagé mon tourment a été de penser qu’il est parti confiant en Dieu et que là-bas, je le retrouverai pour le prendre dans mes bras. Je suis certaine de cela. » Et de sa propre mort possiblement proche, elle disait : « Si je devais mourir aujourd’hui, je partirais satisfaite de la vie, en remerciant Dieu pour mes enfants. »
Elle exprime ainsi fort bien deux aspects de l’espérance du chrétien nourri des promesses de la Parole de Dieu : la confiance en la résurrection de quiconque se confie en Jésus, la douceur du revoir, et la possibilité de partir en paix, sans regret.
Pourquoi cela est-il proposé au croyant authentique ? Parce que la mort a été à jamais vaincue, lorsque Dieu, en Jésus-Christ l’a assumée, la terrassant en la subissant : victoire déclarée sans équivoque par Sa résurrection, prémices de celle de tous ceux qui croient en Lui.
Voilà ce qui transforme le regard que le croyant porte sur la mort.
Richard Doulière
1 Job 18.14
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 19 à 28.