Philippe lui répondit : « Viens et vois. » Jean 1.46
– Maman, je n’aime pas cette soupe !
– Mais, Lily, comment peux-tu affirmer cela, tu ne l’as même pas goûtée ?
– Non, mon ami, je ne lirai pas ce livre, il ne vaut pas grand’ chose !
– Es-tu sûr de cela, tu ne l’as pas encore ouvert ?
– T’accompagner au cinéma pour voir ce film ? Jamais, il est franchement mauvais…
– Ne juge pas trop vite, tu ne l’as pas regardé.
Cette liste d’exemples pourrait s’allonger. L’être humain a des préjugés. Bien sûr, il ne s’agit pas pour autant de manger sans réfléchir ; tout n’est pas bon pour l’organisme. Ou aller au cinéma sans discernement ; les films violents ou pornographiques nuisent à notre âme.
Mais il se peut que quelqu’un refuse de lire la Bible parce qu’il la juge trop hermétique, trop vieillotte, en contradiction avec la science, dépassée. Que de préjugés ! Ainsi, quand Philippe parle à son ami Nathanaël de sa rencontre avec Jésus, Nathanaël avance-t-il immédiatement des idées préconçues. Philippe lui répond avec sagesse : « Viens, et vois ! »
« Viens, et vois ! » Cela s’adresse à chacun d’entre nous aujourd’hui. Il est essentiel de ne pas en rester à nos préjugés : notre réaction face aux choses de Dieu a des conséquences éternelles. Renseignons-nous, pour pouvoir dire avec fermeté et honnêteté : « Je sais ce que je crois, et en qui je crois. »
Gérard Dagon
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 35 à 46.