Christ est mort pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de vous amener à Dieu. 1 Pierre 3.18
1917 : la Révolution éclata à Saint-Pétersbourg. Les révolutionnaires avaient pris d’assaut le Palais de l’Amirauté. Les soldats du tsar savaient que leurs vies étaient en jeu. Les voilà tous alignés dans la cour, ils entendent : chaque dixième homme sera fusillé. Terrible angoisse : « Serai-je le dixième ? » se demandait chacun.
Seul l’un d’eux resta paisible au milieu de ce désarroi. C’était le prêtre supérieur de la cathédrale. À côté de lui, un jeune cadet de la Marine tremblait à la pensée de sa mort possible. Il faillit s’écrouler en entendant son numéro : le 10 ! Sans trembler, le prêtre se plaça parmi les malheureux désignés tout en écartant le jeune cadet. Feu ! Et vingt hommes s’écroulèrent dans un bain de sang.
Cette scène terrible resta gravée de façon indélébile dans l’esprit du jeune : « Il est mort pour moi ! Grâce à sa mort, moi je vis ! » Incompréhensible, surtout que le prêtre et lui ne se connaissaient guère. Une profonde honte s’empara de lui ; il prit la décision de devenir digne de ce sacrifice. Il ne pouvait plus vivre de façon égoïste. Et c’est en nouvel homme qu’il vécut désormais.
Cette histoire authentique n’illustre-t-elle pas, bien faiblement il est vrai, ce que Christ a fait à une échelle infiniment plus grande, pour tant d’hommes à travers les âges, en mourant à leur place ?
Mais ce salut offert, il est nécessaire de l’accepter par la foi. Êtes-vous de ceux qui l’ont fait ?
Charles Rick
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 53, versets 5 et 6.