Voici : mes jours sont limités, car tu leur as donné la largeur d’une main. Oui, devant toi, ma vie n’est vraiment presque rien, même s’il est solide, tout homme n’est qu’un souffle. Psaume 39.5
Une enseignante du secondaire, avait une façon bien à elle de stimuler la réflexion chez ses élèves. De temps à autre, elle écrivait de petits mots au tableau noir, mots qui n’avaient rien à voir avec leurs études.
Un matin, les lycéens y ont trouvé le nombre 25550. L’un d’entre eux a finalement levé la main pour demander au professeur ce que signifiait ce nombre, pourquoi elle l’avait écrit là.
– C’est le nombre de jours dans la vie d’une personne de 70 ans.
Elle cherchait ainsi à souligner la brièveté de la vie et la valeur de chaque jour.
Qu’il m’était difficile, quand j’étais jeune, de comprendre les personnes les plus âgées disant : « Le temps passe si vite ; où donc filent les jours ? » Mais les années s’accumulant, mes journées aussi semblent courtes et fugitives en comparaison de l’éternité.
Le réalisant lui-même, le psalmiste s’écrie : « Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon espérance. Délivre-moi de toutes mes transgressions ! »
Et vous, puisqu’il en est ainsi, quel usage en ferez-vous, de ces années si passagères ?
D. A.
—————————————————
Lecture proposée : Lettre aux Galates, chapitre 6, versets 8 à 10.