S’il rend ce qu’il a volé,… on ne se souviendra d’aucun des péchés qu’il a commis. Ézéchiel 33.15-16
Un voleur qui avait dérobé voici quatre ans dans un bureau de Porto, au Portugal, un coffre portable ne contenant que dix euros, est revenu, lors du week-end suivant, sur les lieux de son forfait, pour laisser une lettre d’excuses. Il l’a glissée dans la boîte aux lettres de l’entreprise, ainsi que les documents qui se trouvaient, dans le coffre. Mais il a toutefois gardé les dix euros. Il me fait penser à cet homme qui n’avait pas la paix parce qu’il avait volé une corde.
– Il faut que tu la rendes, et tu auras la paix, lui fut-il suggéré.
Le lendemain, il n’avait pas encore la conscience tranquille.
– As-tu rendu la corde ?
– Oui, je l’ai rendue, mais c’est qu’au bout de la corde, il y avait aussi une vache !
La vraie repentance ne se marchande pas, ne se discute pas. Si nous avons volé quelque chose, nous devons le restituer entièrement, en avouant et en délaissant notre péché. Le pardon authentique et la vraie paix intérieure sont à ce prix. Humilions-nous pour notre larcin. Si cela nous apparaît impossible, au-dessus de nos forces, demandons à Dieu son aide, et restituons ce qui ne nous appartient pas. Même s’il ne s’agit que de dix euros.
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 19, versets 1 à 10.