Ma parole ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté, et accompli avec succès ce pour quoi je l’ai envoyée. Ésaïe 55.11
Après l’invention de l’imprimerie, des traités, c’est-à-dire des petits ouvrages ayant pour but d’instruire au sujet d’une matière particulière, furent conçus et diffusés. C’est ainsi qu’à l’époque de la Réforme, des traités donnèrent une impulsion remarquable à la propagation de la foi chrétienne. En France, Guillaume Farel et Nicolas Toussaint, voyant tout le profit que pouvait apporter ce moyen de diffuser le message des Évangiles, formèrent une société pour répandre de petits traités parmi le peuple.
Aujourd’hui encore, l’imprimé chrétien contribue à la diffusion de cette Bonne Nouvelle, de façon considérable.
En voici un témoignage récent, parmi tant d’autres. Une infirmière reçut un tel traité dans sa boîte à lettres. Elle était croyante pratiquante, mais n’avait jamais encore compris que Jésus-Christ avait donné sa vie pour elle, personnellement. Or, elle se mit à lire : Il a porté votre dette sur la croix. Oui, sa dette de péché, sa détresse morale et spirituelle, Jésus s’en était chargé. Elle écrivit aux éditeurs du traité et reçut le Nouveau Testament et le cours biblique par correspondance qui lui étaient offerts. Sa foi progressa tandis qu’elle avançait dans sa recherche. Telle est l’origine de son expérience de conversion au Christ. Dieu peut révéler son amour et le salut qu’il offre à quiconque en manifeste la soif.
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 55, versets 8 à 13.