Nous attendons ardemment la venue du Seigneur Jésus-Christ pour nous sauver. Car il transformera notre corps misérable pour le rendre conforme à son corps glorieux par la puissance qui lui permet de tout soumettre à son autorité. Philippiens 3.20-21
Comme l’agriculteur qui ne regarde pas à la semence qu’il jette en terre, mais aux fruits qu’elle portera, le chrétien qui dépose en terre le corps d’un bien-aimé, porte aussi ses yeux vers le jour glorieux de la résurrection. Il pleure, certes, car la douleur de la séparation est là, toujours très dure à supporter, mais il ne pleure pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Il sait qu’il reverra tous ceux qui sont morts unis au Christ par la foi. Espérance combien précieuse et source de grande consolation.
La Bible annonce la résurrection, et avec quelle force ! C’est la grande espérance qui, depuis près de deux mille ans, est annoncée partout dans le monde aux hommes de toute nation, de toute race, de toute langue. Une espérance qui a transformé la vie de centaines de millions d’hommes.
Nous reconnaîtrons-nous ? La réponse à cette question est difficile. Il est certain toutefois que le croyant ne se perdra pas dans la masse. Quand nous revêtirons un corps spirituel, glorieux, nous ne perdrons pas pour autant notre personnalité. Nous recevrons un nom nouveau, signe de notre identité. Ce sera une nouvelle création. Toutes choses seront nouvelles, pour l’éternité.
Francis Bailet
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Lecture proposée : 1ère Lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 35 à 50.