Du fond de l’abîme je t’invoque, ô Éternel ! Seigneur, écoute ma voix ! Psaume 130.1-2
Vous n’êtes probablement jamais tombé dans un abîme, heureusement d’ailleurs ! Mais supposons-le un instant. Supposons aussi que la chute n’a pas été trop grave, pas de fracture, à peine une petite égratignure. Mais vous êtes au fond de l’abîme ! Que faire maintenant ? D’abord, vous criez, vous lancez un « Au secours ! » fort et pathétique. Ô miracle on vous entend ! Les secours ne tardent pas à arriver. On vous lance une corde ; vous vous y attachez. Peu après, vous êtes sain et sauf à la surface. Heureux dénouement !
Deux choses étaient indispensables pour votre salut. D’abord, il fallait appeler, demander de l’aide, puis, le moment venu, saisir la corde qui vous était lancée et vous laisser hisser hors du trou.
N’y a-t-il pas là un enseignement spirituel ?
Tous, à cause de notre désobéissance à Dieu, à cause de notre péché, nous sommes comme perdus au fond d’un abîme. Cette situation peu confortable, et dramatique, on peut s’y complaire. Mais ne vaut-il pas mieux crier, prier, invoquer Dieu, demander son aide et attendre son secours ?
Dieu y a pourvu. Il a lancé la corde du salut : son propre Fils, Jésus-Christ, est venu sur terre. Nous attacher à lui, placer notre confiance en lui, compter sur son aide et son pardon, c’est le seul moyen pour nous sortir de l’abîme, pour être réconcilié avec Dieu.
Personne ne peut s’en sortir tout seul. Il n’y a de salut en aucun autre qu’en Jésus-Christ. Je le crois de tout mon cœur.
Gérard Dagon
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Lecture proposée : Psaume 130.