La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas étouffée. Jean 1.5
Parlant de son film “Lumière silencieuse” Carlos Reygadas disait : « L’obscurité est dans la tête ou dans l’âme, mais la lumière est là, en permanence, silencieuse, sans condition. Il faut juste qu’elle puisse percer. » Pensait-il au prologue de l’Évangile selon Jean ? Peut-être, car il est lecteur de la Bible. En tous cas, il exprime une vérité capitale. La lumière est là, inconditionnelle, silencieuse. Satan, l’ennemi juré de Dieu et des humains n’a pu l’étouffer, pas plus que les philosophes ou l’athéisme. Rien n’en a terni l’éclat. Elle est encore là, silencieuse, certes, mais permanente.
Dans le prologue de son évangile, Jean, parle de la venue du Verbe divin, lumière pour éclairer tout homme. Il écrit que les siens ne l’ont pas accueillie1, sinon certains ; que, cependant, les ténèbres n’ont pu la vaincre ou l’étouffer. Malgré les efforts du Prince des ténèbres lui-même, elle continue d’être la lumière du monde.
« Il faut juste qu’elle puisse percer », dit Reygadas. Oui, elle est là, discrète mais disponible, à portée de foi et d’espérance, prête à percer, voire à éblouir. Il faut “juste”, oui, mais il faut… Là est le nœud. Nous avons le choix de refuser, avec la foule, de la voir et de l’accueillir… ou bien d’être de la minorité qui s’ouvre à elle, la reçoit et découvre qu’à tous ceux qui la reçoivent, elle donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu2.
Richard Doulière
1 Jean1.11 2 Jean 1.12
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 1 à 13.