La joie des bergers

Mais l’ange les rassura : « N’ayez pas peur : je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une très grande joie. » Luc 2.10

Nous devons nous réjouir de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, non pas d’une façon vulgaire ou ordinaire, mais pour être entièrement ravis. Faisons donc notre profit d’un tel message. Comment comprendrons-nous cette Joie ?

Il est certain que si nous sommes entortillés dans les voluptés et délices de ce monde, si nous sommes enivrés par ce que nous aimons, jamais nous ne pourrons nous réjouir de la Grâce qui est apportée par le Fils de Dieu.

Mais suivons les bergers : leur condition quant au monde n’a pas été meilleure de ce qu’ils avaient écouté cette parole de l’Ange et vu le Fils de Dieu qui était né ; ils s’en sont retournés, et comme auparavant ils ont été au froid de la nuit et au chaud du jour, et ils ont vécu pauvrement en gardant leurs troupeaux.

Et néanmoins ils n’ont pas manqué de se réjouir. Et voilà en quoi il nous faut être conformés à leur exemple : c’est, bien que l’Évangile ne nous augmente pas en richesses ni en honneurs, toutefois que nous ne manquions pas d’être élevés en cette Joie spirituelle pour nous contenter de ce que Dieu nous est favorable, et que nous ne cherchions ni d’autre bien ni d’autre bonheur que celui-là, et que nous y ayons notre repos.

Jean Calvin (1509-1564)

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 1 à 20.

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