Droits de propriété

Que nul de vous ne lèse donc son prochain, mais montrez que vous révérez votre Dieu. Lévitique 25.17

Aux temps bibliques, en Israël, personne ne pouvait ni donner, ni vendre, ni échanger sa propriété que Dieu lui avait confiée pour le bien de sa famille.

Lorsque le peuple d’Israël demande à avoir un roi comme les autres peuples, le prophète Samuel l’avertit de la part de Dieu que les rois confisqueront la terre et la donneront à leurs courtisans1. Sous leur autorité de plus en plus d’Israélites verront violer leurs droits de propriété foncière familiale inaliénable. Ils seront, en particulier par l’endettement, dépossédés de leur terre et réduits à un état de servage sur la terre qui autrefois leur avait appartenu.

Les prophètes parlant au nom de Dieu condamneront ces pratiques. La vigueur de leur réaction n’était pas seulement liée aux droits de l’homme ou aux droits économiques, elle était en relation avec un enjeu spirituel.

De nos jours aussi, d’une certaine façon, tout ce qui prive une famille de la jouissance de sa parcelle de terre met également en péril son appartenance à l’humanité et atteint donc à la relation avec Dieu.

L’indignation des prophètes tient aussi au fait que des hommes oppriment leurs semblables en se servant de la terre, le plus précieux gage de la bénédiction divine. La loi interdisait une telle exploitation interne au peuple car les Israélites avaient tous été libérés de l’esclavage par Dieu. Les hommes créés à l’image de Dieu sont tous égaux.

Les chrétiens, libérés par l’œuvre du Christ, devraient s’en souvenir et œuvrer, non à dépouiller, mais à protéger la planète et ses habitants.

François-Jean Martin

1 1 Samuel 8.10-18

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Lecture proposée : Livre du Lévitique, chapitre 25.

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