Si jeunesse fuyait !

Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. 2 Timothée 2.22

La jeunesse, c’est le temps des grandes espérances, des nobles aspirations. C’est le midi de la vie, entre le matin de l’enfance et le soir de la vieillesse. Mais c’est aussi le temps des grandes passions, des viles tentations, des erreurs parfois irréparables. Quoique communes au genre humain, certaines passions sont plus caractéristiques de la jeunesse. Aussi le vieil apôtre écrivit-il à son jeune ami Timothée : « Fuis les passions de la jeunesse. »

Fuir n’est pas braver. Les passions sont comme des vagues prêtes à déferler sur notre âme. Lorsqu’un volcan est en éruption ou une rivière en crue, les villes sont évacuées. Quand la mer est démontée, les embarcations rentrent au port. Les passions sont plus fortes que nous. Toute stratégie autre que la fuite des passions garantit notre perte. Fuir n’est pas non plus goûter. L’alcoolique hébété s’était contenté de goûter un premier verre. Le toxicomane récidiviste avait seulement essayé sa première bouffée de marijuana.

Ne goûtez ni ne bravez l’occultisme, la débauche, la drogue. Fuyez-les. Battre en retraite est parfois un bel acte de bravoure.

Il faut plutôt contrecarrer les passions par des vertus telles la justice, la foi et l’amour. Et ceci, en compagnie de ceux qui aiment Dieu. L’équation est simple :

fuite des passions + pratique des vertus

+ bonne compagnie

= jeunesse vécue sans regrets.

Maxime Pierre-Pierre

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Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 2, versets 20 à 22.

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