Imitez-moi, comme moi-même j’imite le Christ. 1 Corinthiens 11.1
Le patron d’une entreprise de voilerie en Bretagne est décédé brutalement. Artisan habile, il avait initié à son art plusieurs ouvrières… qui ont décidé de poursuivre l’ouvrage. Interrogée sur sa motivation, l’une d’elle répondra : « On l’a côtoyé, on a vu comment il faisait, on sait ce qu’il pensait, on poursuit son œuvre. » Cet homme a su faire des disciples. Il n’est plus là, mais d’autres mains reproduisent avec habileté son travail. À leur manière, ces ouvrières rendent hommage à ce patron qui a su leur transmettre si efficacement son art.
Le christianisme n’existerait pas sans Jésus. Certes, il est composé d’une doctrine à croire. Mais c’est d’abord par des disciples, qui ont côtoyé de près le Maître, qu’il s’est transmis. De génération en génération, il a survécu. Il aurait pu être noyé sous une montagne d’erreurs. Mais il a plu à Dieu de susciter sans cesse de nouveaux disciples qui ont retrouvé, puis suivi les traces du Maître.
Ce que Jésus veut, c’est une relation intime, personnelle, étroite avec nous. Il veut être notre Maître et que nous soyons ses apprentis. Il veut se reproduire en nous. La condition est que nous le fréquentions souvent, que nous le laissions nous instruire et que nous pratiquions ensuite ce qu’il nous a appris. Êtes-vous un vague croyant en Jésus ou son disciple ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 17, versets 6 à 12.