L’espérance qui nous est proposée Hébreux 6.18,19
Le Hongrois François Fejtö a écrit : « Devant la tragédie humaine, il convient à la fois d’être lucide et d’espérer. » Les deux volets que sont l’espérance et la tragédie humaines sont parfaitement conjugués dans la Bible. Elle est tout entière l’histoire lucide du drame humain : celle d’une destinée glorieuse – de la gloire même de son Créateur – interrompue par le choix insensé de la créature cherchant l’indépendance, avec ses ultimes et dramatiques conséquences.
La Bible nous dit celles-ci tout en dévoilant la misère intérieure née de ce choix insensé. Nous ne pouvons que trop aisément en mesurer les fruits extérieurs pour la planète entière : envie, jalousie, soif de pouvoir, dissimulation, haine, guerres… Une liste aussi incomplète est déjà terrifiante.
Mais à quoi nous servirait ce tableau si la Bible n’était pas, en même temps, le livre de l’espérance ? Dès après la faute, avant même que s’en enclenchent les terribles conséquences, Dieu promettait le remède. De la femme, il ferait son propre berceau pour apporter, par le don de lui-même, le pardon et le rétablissement centuplé de l’initiale destinée ! Il suffit de lui faire confiance pour que cela se réalise pour nous.
Il a pris sur lui la malédiction que nous méritions afin d’opposer à notre tragédie la plus sublime espérance.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 3, versets 1 à 15.