Leurs bergers les égaraient, les faisaient errer par les montagnes ; elles allaient Jérémie 50.6
Les promesses fallacieuses des « maîtres à penser » laissent les humains désemparés. Alors qu’ils sont parvenus à une certaine élévation, ils sentent l’incapacité de monter plus haut. Leur humanisme, calqué sur celui des Marx, Mao ou Marcuse, s’est effondré avec la mort de ces idéalismes ayant généré des millions de victimes.
L’intelligence humaine, qui aurait dû sublimer l’instinct partagé avec l’animal, a conduit l’homme à se dégrader plus bas que ceux qui en sont dépourvus. Cette réalité nous accable. Il n’y a qu’à lire les témoignages de ceux qui ont traversé un conflit : Algérie, Cambodge, Vietnam, Kosovo, Irak,… où la torture était devenue la norme, pour désespérer de la nature humaine. L’homme soupire après le meilleur et pratique le pire.
Pourtant Dieu n’a pas pris son parti de cette situation critique. Il a envoyé Son Fils unique dans un contexte d’insécurité : le Moyen Orient connaissait les soubresauts de pays occupés, de régimes pourris (celui d’Hérode et de César), les aspirations à la liberté. Alors que l’homme veut s’élever, Dieu, lui, est descendu. Personne ne pourra l’accuser de ne pas comprendre les situations sans issues car il est venu dans un tel contexte, pour nous ramener au bercail. Sa maison nous attend. Il suffit pour y avoir accès de passer par le seul Chemin1, de franchir l’unique Porte du salut2 : Jésus-Christ. C’est cette élévation qu’Il veut nous offrir. Ne la négligeons pas.
Gérard Peilhon
1 Jean 14.6
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 23, versets 37 à 39.