Dieu dit : Faisons les hommes pour qu’ils soient notre image, ceux qui nous ressemblent. Genèse 1.26
C’est Claudel qui écrivit : « En chaque homme, même le pire, bat toujours le cœur de Dieu. »
Oh ! bien sûr, l’image de Dieu en l’homme est, depuis la chute de nos premiers parents, si altérée qu’on ne parvient guère à l’y reconnaître. On pourrait croire sans peine qu’il n’en reste rien.
Et pourtant, il se trouve en nous quelque chose qui s’éveille parfois de façon inattendue. Peut-être une certaine nostalgie, un souvenir inconscient d’une chose maintenant inconnaissable… Ce souvenir s’appelle peut-être la conscience et est, en fait, conscience d’être autre chose que le dernier maillon d’une hypothétique évolution. Conscience d’avoir été créés pour une tout autre destinée ! Doit-on parler de “paradis perdu” ? Oui, sans le moindre doute ! Un paradis que Dieu propose de nous rendre plus glorieux. Non par une simple restauration en nous de son image, mais par l’offre simplement inimaginable de faire son habitation de notre corps même. Pour cela, il nous recrée. Quelle grâce ! L’apôtre Paul l’exprimait en ces mots : Christ en vous, l’espérance de la gloire.
La foi rend cela, dès aujourd’hui, aussi réel que si toute la mesure nous en était déjà donnée. Et c’est pour chaque homme, même le pire, si seulement il veut bien y croire.
Richard Doulière
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 5, versets 17 à 21.