Faut-il couper le générique ?

Élioud engendra Éléazar ; Éléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ; Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ. Matthieu 1.15-16

S’il y a une partie d’un film qui est généralement peu attrayante, c’est bien son générique. On accepte bien de visionner le nom des vedettes principales, mais qu’en est-il de la mention des nombreux personnages qui défilent, généralement à la fin. Ils représentent pourtant la diversité des métiers nécessaires, associés à l’industrie du 7ème art, et sans lesquels jamais le film n’aurait pu voir le jour.

Ainsi en est-il d’une œuvre encore bien plus conséquente, celle du Salut. On est tenté de laisser de côté cette liste nominative des quarante-six personnages mentionnés par Matthieu1, liste qui couvre deux mille ans d’histoire. Si les personnages sont mentionnés, c’est que chacun, à sa manière, a eu un rôle dans cette chaîne des générations qui aboutit à Jésus-Christ. On y trouve des personnalités remarquables, mais également des personnes peu recommandables. Pourtant Dieu a utilisé cette diversité d’individus pour faire venir son Fils dans le monde. Et aujourd’hui encore, il agit de même pour transmettre, de génération en génération, ce si grand salut qui nous a été apporté à travers la manifestation de Jésus-Christ parmi les hommes.

Guy Gentizon

1 Matthieu 1.1-16

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 16, versets 1 à 16.

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