Foi et athéisme

Dieu a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité. Ecclésiaste 3.11

Georges Clemenceau, homme politique de caractère très énergique, surnommé « Le Tigre », et patriote intransigeant, devint président du Conseil des ministres de 1917 à 1920. S’opposant à tout défaitisme, il galvanisait toutes les énergies. En tant que président de la Conférence de la Paix après la victoire de 1918, il heurta les autres chefs d’États par son attitude intraitable à l’égard de l’Allemagne vaincue. Il était aussi connu pour son anticléricalisme.

Mais il trouva le courage, sur la fin de sa vie, de reconnaître qu’il s’était trompé. En effet, peu avant sa mort en 1929, il adressa la lettre suivante à son ami Hervé, dans laquelle il confessa publiquement son erreur :

« Cher ami, je quitte ce monde. Vous savez que durant toute ma vie, je me suis moqué de la religion. Mes compagnons républicains ont fait de même. Mais je suis convaincu qu’il est impossible de bâtir un ordre social sur l’athéisme. Si j’avais eu ce point de vue plus tôt, je l’aurais assumé sans peur de la moquerie, comme vous le faites. Je vous supplie de faire connaître publiquement mon testament pour informer les jeunes générations. J’ai ainsi déchargé ma conscience. »

Avait-il non seulement reconnu s’être trompé vis-à-vis de la religion, mais aussi reconnu que Dieu, le Créateur, lui proposait des relations nouvelles faites de pardon et d’amour, par Jésus-Christ ?

Charles Rick

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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 45, versets 20 à 22.

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