Mieux vaut ce qu’on a dans la main que tout ce qu’on pourrait désirer par la pensée. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent. Ecclésiaste 6.9
Ali Afed possédait une ferme magnifique au bord du fleuve Indus. D’immenses vergers et des champs fertiles pourvoyaient à tous ses besoins. Un jour, il eut la visite d’un vieux prêtre bouddhiste qui lui apprit qu’un diamant était “une goutte de soleil” et que, s’il parvenait à trouver un diamant de la grosseur de son pouce, il pourrait acheter tout le pays, et que s’il trouvait un gisement de diamants, il pourrait placer ses enfants sur des trônes.
Ali n’eut plus qu’une pensée : trouver des diamants. Il vendit sa ferme et partit au loin. Il voyagea beaucoup, mais ne découvrit rien. Quand il eut dépensé tout son argent, il échoua en Espagne, misérable et vêtu de loques. Une puissante vague l’emporta dans la baie de Barcelone et il disparut en mer.
L’homme qui avait acheté sa ferme ramassa un jour, dans le torrent qui coulait au bout du jardin, une pierre noire d’où semblait rayonner une étrange lumière. Le vieux prêtre bouddhiste repassa par la ferme et remarqua cette pierre sur la cheminée : « Mais c’est un diamant ! ». Avec le propriétaire, ils se mirent aussitôt à fouiller le jardin et découvrirent le plus extraordinaire gisement de diamants. Le Koh-i-nor et l’Orlov qui ornent les couronnes de Grande-Bretagne et de Russie proviennent de ce gisement de Golconde.
Ne ressemblons-nous pas souvent à ce fermier en allant chercher au loin une vérité qui se trouve tout près de nous – dans la Parole de Dieu ?
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Psaume 119,versets 129 à 136.