Changez donc de comportement et tournez-vous vers Dieu, pour qu’il efface vos péchés. Actes des Apôtres 3.19
Sur la ligne de bus n° 99 de cette ville (peut-être la connaissez-vous ?), l’arrêt « La Repentance » est signalée par un tel panneau. Les usagers font-ils le lien avec le sens premier de ces quelques mots ?
Tour à tour, Jean-Baptiste, Jésus, puis ses apôtres, ont appelé à la repentance avec insistance.
Pour se repentir, il faut s’arrêter. S’arrêter parce qu’on a pris conscience que les choses vont de travers, qu’on est sur une mauvaise pente, sur une voie qui ne mène nulle part ou à la catastrophe. Le péché y envahit le quotidien malgré tous les efforts.
Mais les regrets les plus vifs sont sans lendemain si les fautes ne sont pas reconnues et accompagnées d’un profond désir de changer. Le roi David a dit : Tant que je me suis tu, mes os se consumaient ; je gémissais toute la journée.1
Il n’y a pas non plus de réelle repentance sans décision de changer, d’abandonner le mal. Avouer le péché, c’est bien. Mais il est indispensable de s’en détourner et de changer de comportement. Jean-Baptiste a reproché aux responsables religieux de son époque de faire semblant : Montrez plutôt par vos actes que vous avez changé !2
Qui n’a pas cherché à s’améliorer pour constater avec effroi que ses efforts ne suffisaient pas ? La repentance véritable nous pousse à nous tourner vers Dieu pour nous soumettre à sa volonté et nous attendre à son secours. Ainsi Saul de Tarse, sur le chemin de Damas, a capitulé devant Jésus en lui demandant : Que veux-tu que je fasse ?
« La Repentance » : Dieu vous demande de vous y arrêter !
Albert Lentz
1 Psaume 32.3
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Lecture proposée : Psaume 32.