(Les anges) lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. Jean 20.13
De nos jours, les profanations de cimetières sont assez fréquentes : des croix renversées, des inscriptions sur des pierres tombales… Et l’on s’en émeut à juste titre.
Quand, il y a près de deux mille ans, dans un petit cimetière de Jérusalem, Marie trouve le tombeau vide, elle croit que le corps a été enlevé ! On peut comprendre son émoi. Jésus, son maître, avait été condamné à mort. Près du mont Golgotha, lieu de la crucifixion, un tombeau tout neuf a recueilli sa dépouille mortelle.
Mais voilà, la tombe est vide ! Cela pourrait constituer un simple fait divers, si on oublie le nom, la vie et l’enseignement de celui qui y a été mis.
Car Jésus est le Fils de Dieu, plus grand que tous les prophètes. Ses paroles sont inoubliables et ses promesses sont certaines. Il avait affirmé plusieurs fois au cours de son bref ministère de trois ans qu’il serait mis à mort, mais qu’il ressusciterait le troisième jour.
La tombe est vide, le corps a disparu parce que Jésus a vaincu la mort. Les fondateurs de religions sont morts, et ils le sont encore aujourd’hui. Par contre, Jésus est revenu à la vie. Il est vivant. Nous pouvons lui parler, nous pouvons le prier. Et lui, il nous écoute, il nous comprend et il agit parce qu’il est ressuscité.
Oui, Jésus est vivant ! Croyez-le de tout votre cœur et vous ressusciterez vous aussi au jour de son retour !
Gérard Dagon
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 20, versets 1 à 18.