« Mieux vaut le vin d’ici…

L’ordonnateur du repas goûta l’eau qui avait été changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, alors que les serviteurs le savaient, puisqu’ils avaient puisé l’eau. Jean 2.9

… que l’eau de-là ! » Cette maxime, bien en évidence au-dessus de la porte d’une maison de Langres, adresse au passant un clin d’œil malicieux. Ici ou là, plusieurs l’ont reprise à leur compte comme résumé d’une certaine philosophie de la vie… Ne dit-on pas aussi : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ! »

Trop longtemps une certaine conception de la foi chrétienne a justifié les souffrances et les injustices endurées ici-bas par les compensations qu’elles assureraient dans l’au-delà. La vie chrétienne a trop souvent été présentée comme une vie de renoncement aux joies du monde, empreinte de sacrifices et d’épreuves pour mériter son salut.

Il n’y a rien de plus éloigné du message de Christ. Son premier miracle a été de changer l’eau en un excellent vin à l’occasion d’un mariage à Cana. Jésus ne refusait pas de bien manger avec ses disciples ni avec les gens de rencontre qui aimaient l’écouter, fussent-ils de piètre réputation.

La vie chrétienne est un chemin, dans la communion vivante avec Dieu, dans la reconnaissance de tous les bienfaits dont Il nous comble, et dans la possibilité aussi de trouver en Lui le réconfort dans les moments difficiles. Et ce chemin ne s’arrête pas à la tombe… Il y a bien un au-delà !

Bernard Grebille

—————————————————

Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 2, versets 1 à 11.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin