C’est pourquoi, ô roi, voici mon conseil : puisses-tu juger bon de le suivre ! Détourne-toi de tes péchés et fais ce qui est juste ! Daniel 4.27
Frédéric le Grand, roi de Prusse, professait ouvertement un scepticisme incrédule. Voltaire avait séjourné quelques années chez lui et avait laissé des traces de son passage.
Un jour, dans une réunion joyeuse, le roi parla de Jésus-Christ dans des termes moqueurs. Les courtisans s’associèrent à ses propos par des rires et des applaudissements. Mais le général le plus considéré parmi ceux qui commandaient ses troupes était un vrai chrétien. Il se leva et dit au souverain : « Sire, vous savez que je n’ai jamais redouté la mort. J’ai combattu à votre service dans de nombreuses batailles pendant de longues années. Je suis à présent un vieillard et je vais avoir à comparaître bientôt devant un plus grand que vous : le Dieu tout-puissant qui m’a pardonné mes péchés par la grâce du Sauveur que vous avez blasphémé. Je vous salue, Sire, de la salutation d’un vieillard qui aime son Sauveur et qui est au seuil de l’éternité. »
Frédéric, fort ému par ces paroles, répondit d’une voix chevrotante : « Général Van Zeeland, je vous demande pardon, oui, je vous demande pardon. »
La société se dispersa en silence.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Livre du prophète Daniel, chapitre 4, verserts 18 à 37.