Mon bonheur à moi, c’est d’être toujours près de Dieu. Psaume 73.28
À cette question, le philosophe, dramaturge, romancier et scénariste Éric-Emmanuel Schmidt répondait : « Pour moi, un grand bonheur est fait de petits riens. Il n’est pas de tout avoir, mais d’apprécier réellement ce que l’on a en sachant que tout est fragile et provisoire. »
Que de sagesse dans ces quelques mots ! Si nous pouvions comprendre que le pire ennemi du bonheur est la convoitise ! Si l’on savait apprécier les petits bonheurs : le chant d’un oiseau, l’apparition des premières fleurs, un sourire inattendu… ! La vie en serait changée. Même si ces petits riens qui font tout sont, eux aussi, fragiles et provisoires !
Asaph, auteur du psaume que nous méditons, avait failli passer à côté de l’essentiel à force d’envier les chanceux d’ici-bas. Sa foi en avait même été ébranlée. Mais il avait fini par découvrir en quoi consiste le véritable bonheur : la proximité de Dieu. Avoir accès jusqu’à Dieu, être accueilli dans son intimité est la grâce la plus inimaginable ! Or, elle est proposée à quiconque en veut bien. Voilà un bonheur à “utiliser” sans modération. Et qui, plus est, n’a rien de fragile ni de provisoire ! Au contraire, pour qui l’accueille aujourd’hui, il débouchera, au-delà de la mort, sur son expression parfaite et définitive. Incroyable ! Or, c’est bien cela qui est promis à qui accueille avec confiance les promesses du Christ !
Richard Doulière
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Lecture proposée : Psaume 73.