Qu’ils se gardent de toute fraude ; qu’ils se montrent au contraire dignes d’une entière confiance. Tite 2.10
Peut-être vous est-il déjà arrivé de perdre votre portefeuille ou votre serviette contenant de précieux documents ? Vous aurez poussé un ouf de soulagement si la police ou un inconnu vous l’a rapporté… Mais ce n’est pas toujours le cas.
La rédaction du magazine « Readers Digest » a volontairement fait déposer vingt portefeuilles dans des rues de quinze pays différents. Chacun contenait une somme équivalant à 50 dollars (en monnaie locale), et les coordonnées du supposé propriétaire. Le nombre de portefeuilles restitués a varié, suivant les pays, entre 28% pour l’Italie et 100% pour deux pays scandinaves. La France n’a pas figuré dans le peloton de tête, se classant 11e sur 15 avec 61% de retours. Bien sûr le test était trop restreint pour qu’on puisse en tirer des conclusions sur la moralité des habitants de tel ou tel pays.
Mais posons-nous la question : « Qu’aurais-je fait ? Quelles motivations me pousseraient à le restituer ou à le garder ? Ma conscience me laisserait-elle en paix ou finirais-je par me ronger de remords ? »
S’approprier un objet trouvé équivaut à un vol si je peux trouver son propriétaire. Dieu a inclus la défense de voler dans les Dix commandements1 pour nous avertir chacun. Et l’apôtre Paul abonde dans le même sens : Que celui qui dérobe, ne dérobe plus… mais qu’il travaille honnêtement2.
Si votre conscience est chargée, confessez-le à Dieu pour la purifier. Et dans la mesure du possible rendez le bien détenu à tort à son propriétaire.
Charles Rick
1 Exode 20.15
—————————————————
Lecture proposée : Livre de Josué, chapitre 7, versets 19 à 23.