Tiens-toi prêt à rencontrer ton Dieu. Amos 4.12
« Ne jamais penser à la mort, à la maladie, aux échecs, nous rend plus démunis face aux aléas de la vie… jamais plus sages. » Le philosophe Éric-Emmanuel Schmitt pensait à la mort qui peut frapper un être cher. Avec raison. Ceux auxquels nous tenons le plus peuvent nous quitter tellement trop tôt ! Deuil, handicap, échecs sont inévitables. Mieux vaut y penser.
Le prophète Amos, inspiré de Dieu, exprimait la nécessité la plus vitale de toutes. Rappelée à Israël, elle n’en concerne pas moins tous les humains. La vie ici-bas n’a rien d’éternel. Un jour, il faudra la quitter. Rencontrer celui qui nous a créés, et lui rendre des comptes ! Quoi de plus raisonnable que de nous y préparer ?
Jésus, dans la parabole dite de “l’homme riche et du pauvre Lazare”, reprenant les propres convictions spéculatives de ses interlocuteurs, fait le bref portrait de deux êtres bien différents. Le premier ne pensait qu’à jouir des biens terrestres. Mais voilà, le jour du grand départ arrivé, il était trop tard. Quelle déception pour le bon vivant !
L’autre se confiait en Dieu – c’est ce que signifie son nom –. Il avait sans nul doute préparé la grande rencontre finale. Quelle consolation !
La pointe de la parabole est sans équivoque. Se préparer à rencontrer Dieu, c’est tenir compte de sa révélation, y obéir. Des frères du riche pour qui ce dernier s’inquiète, Jésus dit, par Abraham interposé : Ils ont Moïse et les prophètes. Qu’ils les écoutent.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 16, versets 19 à 31.