Heureux celui qui se soucie des malheureux. Le jour où tout va mal pour lui, l’Éternel le délivre. Psaume 41.2
Le célèbre Fénelon (1651-1715), prélat de Cambrai, devint, par ses contacts avec son jardinier huguenot, un authentique croyant.
Lors d’une promenade à la campagne, il fut arraché à son oraison par les plaintes d’un villageois dont la vache, son unique bien, s’était égarée. « Je la chercherai avec vous, mon enfant, lui dit l’archevêque, j’ai l’espérance que Dieu bénira nos soins et nos recherches… Confions-nous à la Providence qui ne demande qu’à seconder nos peines et à les faire prospérer. » Il parcourt la campagne avec l’infortuné villageois. Et ce n’est que tard le soir qu’ils trouveront le ruminant égaré.
Écrivain, académicien, précepteur du duc de Bourgogne, Fénelon a fait don de son temps et de son énergie, au plus petit de ses frères. C’est Christ en nous, et non l’esprit religieux, qui produit cet amour, cette humilité et cet esprit de service. Dans sa parabole du bon Samaritain, Jésus précise que des dignitaires religieux ont ignoré le voyageur blessé au bord du chemin. Le Samaritain, image de Jésus, relève et soigne l’homme roué de coups, tandis que le
Prions : « Seigneur Jésus, je te reçois dans ma vie. Produis en moi ta bonté et ton humilité. Amen. »
Théophile Hammann
1 1 Pierre 3.8
—————————————————
Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 10, verset 25 à 37.