Jusqu’à quand, stupides, vous complairez-vous à des sottises ? Et vous, moqueurs, jusqu’à quand prendrez-vous plaisir à vous moquer ? Proverbes 1.22
C’était au temps où l’évangéliste George Whitefield prêchait l’Évangile avec puissance de lieu en lieu en Angleterre. Dans un cabaret, de joyeux lurons se trouvaient réunis pour festoyer. L’un d’eux lança un pari : qui pourra le mieux imiter Whitefield ? Après que plusieurs bons vivants s’y étaient engagés, John Thrope, un incrédule notoire, prétendit les battre tous.
Il venait de se procurer un Nouveau Testament et lut à haute voix le texte sur lequel il était tombé : Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également.1 On eut l’impression qu’une puissance mystérieuse s’était emparée de lui ; on aurait cru entendre Whitefield lui-même. Les rires qui avaient interrompu le début de son discours cessèrent peu à peu et, l’un après l’autre, ses compagnons de débauche s’éclipsèrent. Il se retrouva seul et constata qu’il avait été lui-même frappé par les vérités qu’il avait proclamées. Il était devenu un autre homme.
Il en donna la preuve dès lors par une conduite irréprochable et un témoignage fidèle. Quelque temps après, il fut appelé comme pasteur par une église évangélique de la localité où s’était passé cet étrange pari.
Alfred Kuen
1 Luc 13.5
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 45 à 51.