Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3.20
La visite quotidienne de Boubou, le chat du voisin, me fait penser à ce verset de l’Apocalypse.
Assis à mon bureau, je réfléchissais à la rédaction de feuillets pour ce calendrier. Tout à coup, j’entends un petit bruit. C’est Boubou ; il réclame son menu supplémentaire. Je lui ouvre la fenêtre, et après ma petite caresse, il se précipite vers la cuisine où l’attend un assortiment de croquettes.
Boubou s’est tenu à la fenêtre, il a frappé à sa manière. Je l’ai entendu, j’ai ouvert, il est entré chez moi, son repas était prêt.
Cela me rappelle que Dieu se tient à notre porte, à la porte de notre cœur. Par un verset de la Bible, par un événement heureux ou malheureux, il veut nous parler, il veut entrer en communication avec nous. Plus, il veut intervenir dans notre vie.
Mais l’entendons-nous ? Et puis sommes-nous prêt à l’écouter, à lui parler, à prier, à le considérer comme un père qui aime ses enfants et connaît leurs besoins. Dieu ne désire pas simplement entrer chez nous, dans notre vie. Il veut s’asseoir à table, il veut souper avec nous : il veut en quelque sorte faire partie de la famille et tout partager avec nous.
Que Dieu et le Seigneur Jésus, par l’Esprit Saint, soient vraiment les invités d’honneur à notre table. Et là, en toute simplicité, nous pourrons leur dévoiler ce qui se cache au fond de notre cœur.
Gérard Dagon
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, versets 14 à 22.