« Seigneur, tu sais que je t’aime. » Jean 21.17
« Je me souviens de la mer de Galilée
Où, pêcheur, je voguais contre vents et marées,
Ta Voix tendre, en moi, se fit entendre,
Pour Te suivre, barque et filet, j’ai tout abandonné.
Je me souviens, pour nous former,
De cette montagne où Tu nous emmenais,
Devant Ta transfiguration merveilleuse,
Pour y rester, que n’aurais-je pas donné !
Je me souviens de Gethsémané, ce beau jardin,
Devant nous, l’avenir semblait si incertain.
Comment ! Je n’ai pas pu veiller quelques heures
Et je T’ai laissé tout seul porter Ton chagrin !
Je me souviens du dernier repas,
Où j’ai décidé de mourir avec Toi.
Quel désastre ! A la première panique,
Je T’ai renié, et ce jusqu’à trois fois.
À quoi bon regarder en arrière,
C’est en avant que je porte Ta bannière.
Que Ta main puissante me guide et me conduise,
Oui, Ton joug est doux, c’est Toi que je sers.
Seigneur, Tu sais que je T’aime,
Oui, Seigneur, Tu sais que je T’aime.1 »
Avez-vous reconnu l’apôtre Pierre à travers ces quelques lignes ? Peut-être vous y êtes vous reconnu aussi. Êtes-vous rongé par le remords et écrasé par le fardeau d’un sentiment d’échec, à cause de vos manquements dans vos engagements ? Alors faites comme Pierre, acceptez le pardon de Dieu et allez de l’avant. Le pardon de Dieu, dynamique, engendre espoir et courage.
Tcheng Yi-Lay
1 Transcription d’un cantique chinois par Tcheng Yi-Lay
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 21, versets 5 à 19.