Éternel ! Je n’ai ni un cœur qui s’enfle ni des regards hautains ; je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop élevées pour moi. Loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille, comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère. Psaume 131.1-2
« Mon problème, c’était ce besoin stupide mais irrépressible que ça flambe, que ça pétarade, que ça scintille, que ça explose. Cette conviction idiote, mais tatouée dans mon cerveau, que ce qui est simple est forcément médiocre. Qu’une émotion, pour être acceptable, doit être grandiose, renversante, sublime. », écrit Geneviève Casasus dans le poignant récit de son parcours de l’alcoolisme vers une sobriété épanouie.
Le monde dans lequel nous vivons nous donne un modèle de vie qui ne tient pas compte de nos besoins les plus profonds. Nous pouvons nous laisser entraîner dans un tourbillon d’ambitions pour devenir performants et acceptables aux yeux des autres. Les tiraillements, l’insatisfaction intérieure et la chute sont d’autant plus douloureux que nous avons visé haut. L’alcool, comme tous les produits dopants de l’âme, ne fait qu’amplifier notre mal être. Le roi David, auteur du psaume 131, connut aussi les soifs destructrices. Il nous invite à mettre notre espoir en l’Éternel, pour trouver en lui la simplicité et le calme d’une âme comblée.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Psaume 131,versets 1 à 3.