Agrippa dit à Paul : Encore un peu, tu m’auras persuadé, tu auras fait de moi un chrétien ! Actes 26.28
Le fuyard était presque arrivé à la frontière. Plus que 100 mètres, et il était libre ! Mais la police l’a rattrapé !…
Pressé, le voyageur traverse en courant le hall de la gare. Il composte vite son ticket, puis se précipite sur le quai… pour voir le dernier wagon du train passer devant lui. Il a presque réussi à l’avoir…
Il s’était préparé depuis des mois à l’évènement. C’était la compétition de sa vie. Pour un dixième de seconde, il a manqué la qualification. Il a presque été un champion olympique…
Combien sont-ils dans nos vies ces « presque » qui, pour un rien, nous ont fait manquer un rendez-vous essentiel. Les cas cités ci-dessus évoquent des situations plus ou moins dramatiques. Le voyageur qui a raté son train en retrouvera certainement un autre. Mais le fuyard a peut être été privé pour toujours de la liberté.
Écoutant l’apôtre Paul, le roi Agrippa est presque devenu chrétien. Dans son for intérieur, sa conscience lui dit que le témoignage qu’il entend est la vérité. Mais voilà ! Si c’est le cas, il faut en tirer les conséquences, s’engager. Agrippa l’a presque fait ! Son choix final l’a cependant laissé loin de Dieu. Il a préféré garder sa notoriété plutôt que d’adhérer à la foi dans le Christ qui lui assurait son éternité.
Et vous ? Êtes-vous convaincu de votre besoin de Jésus-Christ ? Presque ? Rappelez-vous de ceci : être presque sauvé, c’est être perdu !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 19, versets 16 à 22.