C’est ainsi que, par sa mort, Jésus a pu écraser le diable, qui détient la puissance de la mort, et délivrer ainsi ceux que la peur de la mort rendait esclaves durant leur vie entière. Hébreux 2.14-15
Nous ne réalisons pas toujours l’importance de la mort de Jésus. D’aucuns pensent que c’est une défaite, alors que la Bible nous parle d’une victoire. En effet, le diable a cru “se débarrasser” du Christ en le faisant clouer sur une croix. En fait, par cette mort, voulue par Dieu, c’est, nous dit notre texte, le diable qui a été écrasé.
Dans quel sens ? En acceptant de mourir sur la croix, Jésus a vaincu la mort puisqu’il est ressuscité, et qu’au dernier jour il ressuscitera ceux qui lui appartiennent1. Et tous ceux qui croient en lui échappent à la mort éternelle, et par conséquent ne sont plus sous l’esclavage de Satan. C’est dans ce sens que ce dernier a perdu sa puissance à l’égard de ceux qui se réfugient en Jésus. Il a donc été vaincu car il ne détient plus la puissance de la mort. Gloire à Dieu pour cette victoire !
À la croix a été remportée encore une deuxième victoire au bénéfice de ceux qui se confient en Christ : la délivrance de l’esclavage du péché, et de la crainte de la mort. Quelle grâce !
On dit souvent que la mort est le roi des épouvantements. Et l’on n’aime pas en parler. Pourtant personne n’y échappe. Le chrétien, lui, a un grand privilège. Celui d’affronter la mort sans craindre le jugement, car il sait que son Sauveur lui a préparé une place2 et l’attend dans son ciel.
Cher lecteur, avez-vous cette espérance ?
Hermann Christen
1 Jean 5.29 2 Jean 14.3
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 14, versets 1 à 6.