Au pouvoir de la vanité

Que restera-t-il à l’homme de son labeur et de toutes ses préoccupations pour lesquelles il s’est donné tant de peine sous le soleil ? Ecclésiaste 2.22

Les pharaons ont fait construire des pyramides, au prix de la vie de dizaines de milliers d’esclaves, pour préserver leurs noms et leurs corps. Mais leurs momies ont été dépouillées, les trésors pillés et les pyramides sont devenues des carrières… La vanité, la fragilité exercent leur pouvoir sur tout homme, hier et aujourd’hui.

L’Ecclésiaste, sans doute le roi Salomon, est réaliste quant à la condition humaine. L’homme est fragile, il n’est qu’un passager sur terre. De ses efforts et de ses grands projets, il subsiste si peu de choses dans les générations suivantes. Les relations humaines aussi sont fragiles : le chef politique lui-même n’est pas à l’abri du discrédit et de la déchéance. Et personne ne sait ce que lui réserve l’avenir. « Vanité des vanités, tout est vanité. »

L’Ecclésiaste est aussi honnête. Il ne cache pas les conséquences de ses réactions à la vanité : ses inquiétudes, son agitation, ses ambitions exacerbées, le stress et la fatigue.1

Enfin Salomon manifeste sa grande sagesse dans les leçons qu’il tire de sa réflexion sur le sens de la vie. Au milieu de cette vanité, un seul demeure et ne change pas. Dieu, le créateur, seul importe. Tout est entre ses mains : il est donc essentiel de nous tourner vers lui dès notre jeunesse2. Et de nous préparer à Le rencontrer au grand jour du jugement.

Albert Lentz

1 Ecclésiaste 2 ; 4.8 ; 5.12

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Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 12.

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