Des lendemains qui déchantent ?

Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. Actes des Apôtres 5.42

Selon le sociologue Gérard MERMET1 « les Français hésitent à se projeter dans l’avenir » pour les raisons suivantes : crainte de l’avenir, relation bouleversée par les réseaux de communication “en temps réel”, sentiment que ce temps qui passe rapproche chacun de sa mort.

Lorsqu’on ne croit plus à la promesse d’être heureux “ailleurs et plus tard” en accédant au paradis, la tentation est alors de vivre dans l’instant.

Par conséquent, Gérard MERMET constate un transfert du collectif vers l’individuel, une hésitation à s’impliquer dans la durée, une préférence pour des expériences courtes et renouvelées, et enfin le triomphe de l’improvisation permanente sur la planification.

En revanche, la résurrection de Jésus et son ascension au Ciel suivie de la Pentecôte manifestent le triomphe de la vie sur la mort, du rassemblement sur la dispersion. Elle inaugure l’ère de l’Église, projet mondial pour rassembler en un seul corps, celui du Christ, des croyants d’origines et de cultures diverses. Et comment les premiers chrétiens l’ont-ils vécu ? Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. Leur perspective d’avenir leur donnait envie d’être ensemble tous les jours pour constituer les pierres vivantes de cette ville éternelle et universelle que Jésus construit encore maintenant.

Bob Dodsworth

1 Gérard MERMET , Francoscopie, Édition 2005, page 118

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Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 2, versets 42 à 47.

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