Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière. Psaume 103.13-14
Décembre 2008. Un bébé est enlevé dans une maternité. L’avis de recherche est largement diffusé. Enfin, le bébé est retrouvé. Il va bien. Les informations parlent de la « kidnappeuse » et rapportent les propos du papa du bébé la concernant : « Elle a plus besoin de clémence que de prison. » Paroles étonnantes ? Les parents de ce bébé n’ont-ils pas souffert ? N’ont-ils pas été inquiets pendant les recherches, frustrés d’être privés de leur nourrisson ? Et pourtant, ce papa arrive à poser un regard de compassion sur cette femme… Une attitude hors du commun !
Précisons que notre propos ici ne consiste pas à discuter des suites que la justice donnera à ce délit, mais simplement à relever cette parole de compassion de la part de ce père.
Combien plus grande encore est la compassion de Dieu envers ceux qui le craignent. Il nous connaît, avec nos faiblesses. Il voit si notre cœur regrette ou non le mal commis. La compassion de Dieu ne signifie pas qu’il ferme les yeux sur nos fautes mais qu’il offre le pardon à ceux qui reconnaissent leurs torts, qui se repentent et croient que le Fils de Dieu, Jésus-Christ, a été condamné à leur place sur la croix.
Marie Christine Fave
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Lecture proposée : Psaume 103.