Un mais lourd de conséquences… !

Il nous a sauvés, non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde… Tite 3.5

Certainement que vous avez fait cette expérience peu édifiante en disant d’une tierce personne : « C’est une brave personne, mais… ».

Et en général ce que l’on rajoute tend à en donner une image dépréciative. Par exemple : « …mais dommage qu’elle soit si muette » ou au contraire « … si bavarde ». Ou bien : « Il a un beau sourire, mais ce n’est qu’une façade. »

À l’inverse, la formulation utilisée dans cette lettre à propos du salut indique une opposition merveilleuse : le salut est une œuvre de Dieu, basée sur sa bonté et son amour.

En essayant de la décrire avec nos propres mots, cela pourrait se traduire par : « J’ai tout essayé pour essayer de trouver la paix avec Dieu. En vain. J’ai réalisé que je demeure sous son jugement MAIS, en fait, il veut me faire grâce. La justice parfaite de Jésus est pleinement suffisante pour me permettre d’être pardonné et réconcilié avec mon Créateur ».

En d’autres termes : « Je ne peux rien faire pour mon salut éternel, mais Dieu, lui, a déjà tout prévu ».

Ainsi l’accent est mis, non pas sur un quelconque mérite personnel, mais uniquement sur Celui qui veut mettre fin à notre misère !

Ce qui, en conséquence, conduit le croyant à produire des œuvres bonnes, en pure reconnaissance et aucunement pour s’auto-justifier.

Guy Gentizon

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Lecture proposée : Lettre à Tite, chapitre 3, versets 4 à 8.

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