Ainsi parle le Seigneur : Je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort. Jérémie 21.8
Jérusalem était condamnée. Ville privilégiée par-dessus toutes les autres, elle avait longtemps été au bénéfice de l’annonce de la parole de Dieu par les prophètes et dans le déroulement du culte. Mais la grande majorité de ses habitants avait bafoué ces privilèges et méprisé la bonté et la patience de Dieu. Il était tellement plus facile de se complaire dans des rituels – même ordonnés par Dieu – que de se résoudre à obéir à Dieu tous les jours, dans les domaines de la famille, du commerce, du respect des pauvres… Mais si la ville était condamnée, la bonté et la patience de Dieu n’étaient pas épuisées : pour ceux qui étaient prêts à accepter le verdict de Dieu et à sortir de la ville, quoi que puissent en penser voisins, amis, famille même, il y avait une promesse de vie.
Notre monde est condamné. Nous pouvons vivre dans l’abondance et dans l’insouciance, en nous disant que la prospérité matérielle va nous garder du malheur. Nous pouvons rendre un « culte » à Dieu du bout des lèvres sans modifier notre façon de vivre. Mais ce n’est là qu’une impasse. Il nous faut quelque chose de plus solide qu’une abondance matérielle fragile. Sommes-nous prêts à nager à contre-courant, à nous démarquer de l’insouciance ambiante et à sortir de notre « Jérusalem » en affirmant notre foi en Dieu et notre volonté de lui obéir ?
Allan Kitt
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Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie, chapitre 21, versets 8 à 10.