Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis. Genèse 2.18
Selon les spécialistes, la relation amoureuse semble passer par 3 stades. D’abord le stade de la fusion : les amoureux se trouvent parfaits, sont d’accord sur tout, chaque éloignement est un déchirement. Cette symbiose repose en grande partie sur un leurre : chacun est persuadé que l’autre est le partenaire idéal, chacun est le support des projections de l’autre. « Le retour à la réalité s’impose de lui-même et cette fusion si rassurante devient peu à peu étouffante, aliénante », écrit Anne Laure Gannac.
Vient alors la différenciation : chacun découvre les défauts de l’autre et doit renoncer à l’image idéalisée qu’il avait de lui ; d’où souffrance.
Seule une saine et authentique communication permet à chacun de définir son territoire propre en douceur, et conduit au 3ème stade. C’est celui du rapprochement au cours duquel on s’adapte à l’autre, on élabore des projets communs, on parle d’enfants, d’acquisition d’une maison,… Mais comment éviter la routine et l’ennui ? Pas facile, si on considère que le nombre de concubinages ne cesse d’augmenter au détriment des mariages, que plus d’un enfant sur deux naît hors mariage, et qu’un mariage sur deux finit par le divorce !
Le remède est en Dieu qui est source d’amour, de paix, de joie et de pardon mutuellement demandé et accordé.
La malédiction de l’Éternel pèse sur la maison du méchant, mais il bénit la demeure des justes. 1
Théophile Hammann
1 Proverbes 3.33
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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 5, versets 21 à 32.