Peut-être le Seigneur refera-t-il en notre faveur l’un de ses miracles… Jérémie 21.2
Jésus n’a pas hésité à dénoncer une « foi » basée uniquement sur des miracles1. Pour lui, exiger un signe avant de croire équivaut
à de l’incrédulité, comme si nous voulions dicter à Dieu ce qu’il doit faire pour que nous daignions tenir compte de lui !
Le prophète Jérémie a vite discerné l’hypocrisie de la délégation envoyée auprès de lui par le roi Sédécias : celui-ci n’avait pas du tout l’intention d’aligner son comportement sur la volonté de Dieu. Le miracle qu’il appelait de ses vœux ne serait qu’une échappatoire lui permettant de sortir de la situation désastreuse dans laquelle il se trouvait, et où il avait conduit les habitants de Jérusalem.
La seule voie de salut serait d’écouter la parole de Dieu transmise letter-spacing: par le prophète : « Voici que je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort… »1 Il fallait choisir : écouter cette parole ou attendre une délivrance “miraculeuse”» qui ne viendrait pas.
Notre foi dépend-elle uniquement de la parole certaine de Dieu, ou cherchons-nous aussi des moyens d’éviter l’obéissance simple, mais coûteuse, en demandant un miracle ?
Allan Kitt
1 Jean 4.48 2 Jérémie 21.8
—————————————————
Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie, chapitre 21, versets 1 à 10.