Les brebis suivent leur berger car sa voix leur est familière. Jean 10.4
Durant la Première Guerre mondiale, les Turcs occupaient la Palestine. Des soldats turcs s’emparèrent, sur une colline près de Jérusalem, d’un troupeau de moutons pendant que le berger dormait. Il se réveilla juste à temps pour voir ses brebis s’éloigner sous les cris et les coups de leurs ravisseurs. Que faire ? Les poursuivre pour tenter de les récupérer ? C’était courir à une mort certaine.
Soudain, une idée s’imposa à son esprit. Gagnant d’un pas rapide le flanc du coteau qui dominait la ravine, il mit ses mains à la bouche et lança de toutes ses forces le cri par lequel il appelait généralement ses brebis. Comme il s’y attendait, les brebis s’arrêtèrent aussitôt et, malgré les menaces de leurs voleurs, elles se mirent à courir à travers les buissons et les ronces du côté d’où venait l’appel. Les soldats, se voyant impuissants à les arrêter, renoncèrent à les poursuivre. Une demi-heure plus tard, tout le troupeau groupé autour de son berger, se retrouvait en sécurité.
Jésus est le bon berger. Il est venu pour nous arracher à l’influence et à la domination de l’ennemi de nos âmes qui veut notre perte.
Écoutez son enseignement et vous trouverez le sentier qui mène à la vie.
Alfred Kuen
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 10, versets 1 à 17.