Le pouce

Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. Merci d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse : tu fais des merveilles… Psaume 139.13-14

Récemment, j’ai blessé mon pouce. Malgré des soins quotidiens, mon doigt devenu très sensible rendait mes gestes maladroits. Pourquoi ce doigt a-t-il un rôle si important ? De taille égale à celle de l’auriculaire et, contrairement aux autres doigts, il n’a que deux phalanges. Mais lui seul peut faire ce qui est impossible à ses frères : il leur est opposable, lui permettant ainsi d’effectuer des manipulations telles que cueillir une fleur ou tenir un crayon.

Cependant le pouce a besoin du concours des autres doigts. Cette coopération harmonieuse n’est-elle pas une comparaison parlante de la manière dont devraient fonctionner nos relations au sein de la famille, de notre profession, de notre engagement social et spirituel ?

Émerveillons-nous donc en constatant avec quelle ingéniosité notre Créateur a réalisé nos mains, nos doigts, notre pouce. Ces cinq doigts sont capables d’effectuer aussi bien des opérations nécessitant un gros effort physique (par exemple grimper à une corde) ou des gestes très délicats comme ceux de l’horloger ou du chirurgien. Un robot, même très perfectionné, aurait-il la même souplesse, la force et une aussi bonne coordination de ses mouvements ?

Merci Seigneur pour chacun de mes doigts. Bénis et secours aussi les personnes qui, malheureusement, se trouvent privés de leur usage.

Charles Rick

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Lecture proposée : Psaume 139,versets 13 à 17.

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