Mais, comme il faisait porter la discussion sur la justice, la maîtrise de soi et le jugement à venir, Félix, saisi de crainte, lui dit : Pour le moment, va-t-en ; quand j’en trouverai le temps, je te rappellerai. Actes des Apôtres 24.25
C’est le gouverneur Félix qui a envoyé chercher l’apôtre Paul. Il voulait l’entendre sur la nouvelle doctrine qu’il prêchait. Mais Pauln’allait pas changer ou diluer son message parce qu’il était face à un personnage important. L’Évangile est une bonne nouvelle. Toutefois il parle aussi de condamnation, de jugement, de colère pour les pécheurs qui ne veulent pas l’entendre. Félix a pu écouter Paul sans être troublé jusqu’à un certain point. Mais, quand il a compris ce que son message impliquait, il a préféré reporter à plus tard le fait d’en entendre plus. Nous ne savons pas si ce « plus tard » a eu lieu. Deux ans après cette rencontre, le gouverneur Félix quitte son poste pour laisser la place à un autre. Apparemment, entre temps, il n’a pas revu Paul.
Combien de personnes sont des Félix. Elles lisent, écoutent, entendent l’Évangile. Elles pressentent qu’il y a là un message d’urgence auquel elles doivent répondre. Mais elles reportent à « plus tard » le temps de la décision.
Prenons donc garde. Que le « plus tard » ne se transforme pas en « trop tard ». Si, aujourd’hui, vous entendez la voix de Dieu dans votre conscience, répondez tout de suite à son appel. Ne laissez pas passer cette journée sans que vous ayez la certitude, par Jésus-Christ, d’avoir la paix avec Dieu !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 4, versets 1 à 8.