Dieu dans ses bras !

Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Luc 2.7

Pas de place à l’hôtellerie. Même s’il y avait eu de la place, la salle commune, n’était guère l’endroit idéal pour un accouchement ! On ne sait rien, sinon qu’on leur céda un lieu – étable ou grotte ? – pourvu d’une mangeoire. Marie y coucha le bébé dont le premier cri venait tout juste de démontrer qu’il était vivant de notre vie d’humains. Probablement le prit-elle d’abord, contre son sein, serrant dans ses bras celui qui était Dieu dans l’abaissement suprême. Mais en réalité, en s’incarnant, c’est l’Amour même qui prenait l’humanité en ses bras !

Dieu avait pris chair neuf mois auparavant en un sein de femme : conception unique, parthénogénèse œuvre de l’Esprit. Il était là maintenant, respirant l’air de notre planète, du souffle fragile d’un nouveau-né. Pendant des années, il allait être entièrement dépendant des soins d’un père et d’une mère, lui le créateur des galaxies sans nombre !

Y réfléchir a de quoi faire perdre la raison. Mais il ne nous est pas demandé de comprendre, simplement d’accueillir le mystère, de lui faire un peu de place. En nous, il n’y a pas même l’inconfort d’une crèche. Mais il ne demande rien d’autre qu’un cœur ouvert, car c’est lui qui transformera, par son humilité, même ce que nous n’avons pas en lieu digne de son infinie grandeur.

Richard Doulière

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 1 à 20.

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