Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Matthieu 7.7
Paul, âgé de 12 ans, avait embarqué comme mousse sur un bateau de pêche, la « Bonne Espérance ». Le soir du 7ème jour de navigation, le ciel s’assombrit et d’immenses vagues se mirent à bousculer le chalutier. Impossible de le gouverner, il était devenu le jouet des éléments déchaînés. La panique s’installa, les marins tentèrent de garder le navire à flot. Paul et le fils du capitaine, du même âge, se blottirent l’un contre l’autre. L’heure était à la catastrophe…
Soudain le commandant crie : « Le bateau est perdu, nous allons couler ! » Le copain de Paul se met à pleurer. Paul tente de le rassurer, lui prend la main, lui disant calmement :
– Si nous ne coulons pas avant 8 heures, nous serons sauvés.
Surpris par ces propos, l’enfant demande à Paul ce qui lui permet d’avancer une telle affirmation. Paul lui répond :
– Tous les soirs, à 20 heures, ma maman parle à Jésus et je sais qu’Il l’écoute. Fais comme moi, mets-toi à genoux et prions ensemble.
– Je ne sais pas prier !
– Parle comme si tu parlais à ton papa.
Les deux enfants, à genoux sous l’escalier, parlent à leur Père céleste. Maintenant, ils sont rassurés, les larmes ont séché… La vieille horloge d’une cabine proche égrène huit coups, des cris de joie retentissent sur le pont : « Nous sommes saufs, la tempête est passée ! »
Depuis, Paul et son ami, chaque soir à 8 heures, unissent leurs prières vers le Père qui les a sauvés et fraternellement unis.
Gérard Peilhon
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Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 1, versets 6 et 7.