Réfléchissez à votre situation. Vous avez beaucoup semé, mais cela rapporte peu ; vous mangez, mais vous n’êtes pas rassasiés… Aggée 1.5-6
Ce moustique a envahi la terre en quelques décennies, avec une rapidité foudroyante, semant terreur et mort partout où il agit. Plus léger qu’une plume, il peut transmettre une bonne trentaine de virus, dont le fameux chikungunya, un vrai fléau dont les pays de l’Océan Indien ont particulièrement souffert. Bien qu’en principe Albopictus se régale de nectar de fleurs, le repas de prédilection de la femelle, après avoir été fécondée, est le sang d’un mammifère. Avec sa trompe aiguisée comme un poignard, elle perce le derme pour pomper du sang. Dans son estomac, le sang se mélange au virus. Les œufs du moustique donneront naissance à des nuées d’adultes. La lutte contre ce fléau est très difficile.
Le peuple d’Israël, esclave en Égypte à l’époque de Moïse, voulait sortir de ce pays. Le Pharaon s’y opposa plusieurs fois. Alors Dieu, pour le faire plier, a envoyé plusieurs fléaux, entre autres trois types d’insectes : les moustiques, les mouches venimeuses et les sauterelles.
Dans les temps actuels, nous sommes aussi témoins de catastrophes : cyclones, séismes, famines, inondations, sans parler des guerres et du terrorisme. Que Dieu ravive notre solidarité envers les victimes de ces malheurs ! Mais ces catastrophes nous interpellent aussi. Certaines sont des appels à la repentance, même s’il n’y a pas toujours de lien direct entre la responsabilité individuelle et le malheur. C’est un langage fort que Dieu adresse à l’humanité qui, souvent, refuse de prendre garde à d’autres langages.
Quand Dieu nous parle, l’entendons-nous ?
Charles Rick
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Lecture proposée : Livre du prophète Aggée, chapitre 1, versets 5 à 13.