Ils disaient : c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons.
Marc 3.22
Le savant Galilée, qui inventa le télescope, ne manqua pas de détracteurs. Il invita l’un d’eux à regarder lui-même dans son instrument, pour y voir, de ses propres yeux, les lunes de la planète Jupiter. L’homme refusa péremptoirement, en disant :
– Si je les voyais comme vous le prétendez, comment pourrais-je soutenir les opinions que j’ai opposées aux vôtres ?
Il est difficile d’être plus cynique que cet adversaire de Galilée. Au temps de Jésus, les maîtres de la loi, les scribes qui avaient vu Jésus guérir des malades et chasser des démons, prétendaient que c’était par le pouvoir de Satan qu’il opérait ces délivrances. Jésus leur répondit que ce ne pouvait être par Satan, l’esprit du mal, qu’il chassait l’esprit du mal.
Fort heureusement, il existe des personnes sincères qui, devant des miracles de vies transformées, de drogués et d’alcooliques délivrés, de marginaux réinsérés dans une vie normale, croient maintenant au Christ en toute sincérité.
Ils ne peuvent ni ne veulent attribuer à des mauvais esprits la transformation dont ils ont été témoins. S’ils refusaient l’évidence, ils seraient de mauvaise foi. Nous connaissons bien des personnes, qui se sont remises en question, par rapport à l’existence de Dieu et à l’œuvre accomplie par Jésus-Christ qu’elles niaient, après avoir été bousculées dans leur incrédulité et leurs doutes.
Refuser de croire quand Dieu démontre sa puissance et son amour, et la véracité de l’Évangile, par de miraculeuses interventions de sa part, est une preuve de mauvaise foi. Ne doutez pas, croyez seulement.
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 3, versets 22 à 30.