Il a donné sa vie en rançon pour beaucoup. Matthieu 20.28
Le long règne du Roi François 1er, grand prince de la Renaissance, a été douloureusement marqué par sa défaite de Pavie (1525) dans les guerres d’Italie. Fait prisonnier par son rival Charles-Quint, celui-ci exigea, pour sa libération, la restitution de la Bourgogne. Finalement, après d’âpres négociations, on s’accorda pour le versement d’une rançon de 2 millions d’écus d’or. La France entière se saigna pour réunir cette somme. Après le versement d’une partie de la rançon (4,2 tonnes d’or), le roi fut libéré.
Cette rançon exigée a sans doute été le plus gros transfert de fonds de la Renaissance. Et tout cela, pour ne racheter qu’un seul homme, même s’il s’agissait d’un roi.
La rançon que Jésus-Christ a volontairement versée pour affranchir des millions d’hommes des conséquences du péché ne se chiffre pas en tonnes d’or. D’ailleurs tout le métal précieux du monde n’aurait pas suffi aux yeux de Dieu. C’est pourquoi Dieu a fait appel à la seule victime indemne de péché et qui pouvait être agréée : son Fils Jésus-Christ. « Ce n’est pas pour lui qu’il meurt, c’est pour nous, à la fois pour payer notre rançon et nous apprendre que le but de la vie est d’aimer et servir. » (Ch. Rochedieu)
Savons-nous mesurer la valeur de son don ? Jésus-Christ nous propose de nous libérer des griffes de Satan.
À nous d’accepter ou de refuser son offre unique, la plus généreuse de toute l’Histoire.
Charles Rick
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 1, versets 18 à 19.